Après avoir hésité des semaines et des semaines, demandé conseils à des viets, des expats et fait le tour des forums avec mon ami Google "coiffeur hô chi minh", je me suis finalement décidé...

à aller prendre rendez-vous !

Oui, mes cheveux j'y tiens et j'avais peur qu'avec la barrière de la langue je me retrouve avec une coupe à la Mireille Mathieu, Dalida ou autre chanteuse du passé.

Je vais donc sur Le Thanh Ton où devait se trouver le salon de coiffure francophone indiqué par des expat'. J'y vais avec ma colocataire pour me rassurer. Si le coiffeur coupe derrière, elle peut vérifier qu'il ne se la joue pas Edward aux mains d'argent. Finalement il a déménagé un peu plus loin. Le patron est là et il parle un français parfait ! 

Je lui parle de dégradé, d'effilage, de désépaissir tout ça. Il voit très bien de quoi je parle et photo à l'appui, il m'assure qu'il n'y a pas de problème pour me faire la coupe que je demande. 

Parfait ! tant que je suis là, je me lance. Le patron m'indique que le shampoing dure 30 min. Ma colocataire, me voyant rassurée et entre de bonnes mains me laisse à mon destin (celui de mes cheveux du moins).

Une jeune fille m'accompagne dans une pièce où sont installées des sortes de table de massage dans une ambiance tamisée. Je m'allonge et je me laisse masser le crâne. C'est vraiment relaxant. Elle en profite pour me faire un soin et me masser le visage, me nettoyer les oreilles et accessoirement les cheveux. Je rigole parce que c'est très différent du coiffeur français, je lui explique tout ça dans un vietnamien compréhensible et elle rigole avec moi.  

Ensuite, je redescends pour me faire couper les cheveux. Une autre jeune fille m'apporte un verre de thé (et après on dit que les Vietnamiens n'ont pas le sens du service). Cette fois-ci c'est un homme qui s'attaque à ma tignasse. Même lui trouve que j'ai les cheveux très épais. Pourtant il a l'habitude des cheveux asiatiques. Il me fait mon dégradé, coupe les pointes, effile.

Et c'est une 3ème jeune fille qui vient me faire le brushing. Dans les magasins vietnamiens il y a toujours plus de vendeurs que de clients.

Je paie 280 000VND (=10€) pour le tout et je sors du salon, ravie de ma nouvelle coupe de cheveux, plus légère de 500g.

Pour ceux/celles qui se posent la question existentielle de trouver un bon coiffeur francophone à HCMV, voici les coordonnées :

KIM hairsalon, 2B Chu Manh Trinh, Dist 1 HCMV tél. 38.258.643 (ou 92G Le Thanh Ton, D.1) 

J'y retourne dans 2 jours pour tester la French Manucure.

Cela fait presque 3 mois déjà que je suis arrivée à HCMV. 

Enfin, mon pays retrouvé.

Pfiou ! mes appréhensions, mes peurs envolées, cela me semble appartenir à un lointain passé. Je me sens bien au Viêtnam.

Ce qui me faisait peur avant le départ, c'était la barrière de la langue, le choc culturel, de ne pas être considérée comme une viet (même si au fond je me sens française). J'appréhendais vraiment de rencontrer ma famille restée au Viêtnam que je ne connaissais qu'en photo. Heureusement, ils sont vraiment adorables, ils parlent anglais et je m'entends bien avec eux.

La barrière de la langue est tombée peu à peu, même si mon vietnamien reste basique. Je me suis lancée dans la méthode Assimil "le Vietnamien sans peine", non sans peine... J'arrive quand même à me faire comprendre et j'acquière petit à petit plus de vocabulaire. Cela a été un gros avantage au départ de bien comprendre la langue.

On m'avait dit que les vietnamiens étaient moins accueillants que les thailandais, par exemple. J'ai été très agréablement surprise par la gentillesse des gens et leur bonne humeur. Ils sont tout le temps en train de se marrer (et un poil moqueur, je l'avoue). Certaines personnes sont franchement désagréables mais je crois, que c'es partout pareil dans le monde. Les Viêtnamiens par contre sont très curieux et assez intrusifs. Un matin en prenant mon petit déjeuner, qu'elle ne fut pas ma surprise de devoir converser avec ma voisine accrochée à ma fenêtre pour connaître les moindres détails de ma vie. J'étais en pyjama en train de préparer un entretien, ça ne l'a pas perturbé d'avoir l'impression de me déranger.

Depuis 3 mois, je me régale de nouveaux plats. Moi qui pensais bien connaître la cuisine vietnamienne, je découvre encore des nouvelles saveurs, des nouveaux ingrédients ! Il faut que je fasse un post sur tooooous les resto saigonais que j'ai déjà fait.

C'est agréable d'être dans un pays en plein expansion, ici tout grouille, les magasins sont ouverts pratiquemment tout le temps, ça construit, détruit et reconstruit à une vitesse folle. Et comparé à la France, les prix sont ridicules. Par contre, il y a de la contre façon à tous les coins de rue. J'ai voulu m'acheter un nouveau sac à main, ça n'a pas été évident de trouver autre chose qu'un faux Chanel, un faux LV ou un faux Hermès. Des fois, ils mélangent même les marques et c'est généralement assez mal fait.

Nous avons découvert le restaurant Artur par hasard, dans l'In-édit, un guide étudiant nantais.

Aux premiers abords, la décoration ne paie pas de mine et on a l'impression que la serveuse va nous apporter un demi sanglier à manger avec les mains ou à trancher avec l'Excalibur qui trône au milieu de la table centrale. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir des assiettes joliment dressées, des associations de saveurs justes et savoureuses. Les noms des plats se veulent enchanteurs et ce sont les papilles qui chantent ! Pour couronner le tout, la serveuse chez Artur est adorable et toujours souriante.

Les portions sont très généreuses et on y sort repus comme après un festin. 

Le soir de la St Valentin, les filles ont même eu droit à un pot de géranium. 

C'est une adresse que je vous recommande pour les saveurs et la convivialité. Je regrette qu'il n'ait pas un site internet, mais ils sont peut-être restés au Moyen-Âge au niveau de la communication.

Artur 
1, Quai de Turenne , 44000 Nantes
02.40.47.34.54 

Pensez réserver le week-end !

Une de mes adresses préférées à Nantes est L'atelier des délices -8 rue Cacault, pour les thés entre copines en terrasse.

Leurs chocolats chauds maison sont de véritables délices, en particulier celui avec une boule de glace vanille. J'ai un faible pour celui aux épices aztèques.
Côté boisson, on retrouve aussi des limonades en bouteille look rétro ou des eaux aromatisées aux fruits.
Leur carte de thés est très bien garnie et on y trouve un très bon thé fumé.
Leurs pâtisseries sont irrésistibles et vraiment généreuses : cookies, muffins, pain perdu brioché, etc.

La déco y est cosy et les serveuses très sympas. J'adore leurs lustres en couvert et les chaises couleur framboise écrasée.

Ce qui est chouette, c'est qu'on peut acheter leur pâte à tartiner, leur sel de l'himalaya.

Il ne me reste plus qu'à tester leur brunch !

Au départ je pensais que l'AMAP était une nouvelle expression msn du type LOL ou ASAP (as soon as possible). Il n'en est rien. En réalité, une AMAP est une Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne.

J'ai longtemps hésité avant de m'inscrire à une AMAP. Deux inconvénients m'avaient retenue jusque là :

- la contrainte d'aller chercher son panier à heure fixe et à un endroit donné (souvent éloigné de mon logement et je ne possède pas de voiture).
- la contrainte des légumes imposés. Je n'aime pas certains légumes mais j'adore cuisiner et parfois j'utilise des légumes qui ne sont pas de saison ou je les achète spécialement pour une recette.

A mon école de commerce (et ce n'est pas un paradoxe ^^ heureusement on n'y prône pas que l'ultra libéralisme), une AMAP a été créée pour permettre aux étudiants d'acheter un panier de légumes par semaine d'une valeur de 4€, livré à l'école. Bien que les légumes soient imposés, j'ai eu envie d'aider cette association et d'essayer ce mode d'achat. J'espère participer à la promotion de l'agriculture locale, qui est un secteur de plus en plus difficile.

J'arrive bientôt au terme de mon contrat et j'avais envie de partager avec vous mon bilan de cette expérience.

Les points positifs :

Promouvoir l'agriculture locale et permettre aux agriculteurs de leur assurer un meilleur revenu en supprimant les intermédiaires (centrale d'achat, supermarché, etc). De plus, les participants à l'AMAP s'engagent à prendre 6 paniers payés d'avance.

Manger des légumes frais et de saison, ce qui leur permette d'être plus goûteux. Cet hiver, je n'ai pratiquement pas manger de légumes d'été et les rares fois, j'ai été déçue par leur goût fade.

J'ai pu tester des recettes avec des légumes que je n'avais pas l'habitude d'acheter : épinards frais, du chou rouge, des radis, etc. Le site de Marmiton m'a été très utile car il permet de répertorier les recettes par liste d'ingrédients.

Les inconvénients :

Je n'ai pas réussi à échanger / manger les légumes que je n'aime pas : blette, céleri et navet. J'ai réussi à échanger mes blettes mais cela n'a pas été évident car les autres participants de l'AMAP n'étaient pas trop enclin à me les échanger. Pour les navets et le céleri, j'ai quand même voulu les cuisiner en espérant que j'apprécierai et on m'a toujours appris à goûter. Malgré des recettes plébicitées sur Marmiton, je n'ai pas aimé et mes plats sont partis à la poubelle.

J'ai trouvé que les légumes bio se conservaient moins bien que ceux que j'achète au marché. Et le fait d'acheter un panier pour une semaine implique qu'il m'est arrivé de conserver les légumes plus d'une semaine.

Je n'ai pas été là tous les w-e et la livraison se faisait le jeudi. Du coup, ça me faisait beaucoup de légumes à manger en début de semaine avant la livraison du panier suivant. Heureusement, mon homme a de l'appétit !

Bilan

C'est plutôt positif car c'était agréable d'acheter ses légumes frais et ça m'a poussé à varier ma consommation. Par contre, je pense qu'il est possible de trouver une alternative plus flexible à cette méthode par rapport à la quantité, au choix et à la livraison. Je ne vais pas renouveller l'expérience car je finis les cours très tôt cette année et il faut se réengager pour 6 semaines après les vacances.
J'ai repéré à la Crêperie d'Antan (Nantes) la possibilité d'acheter ses légumes au producteur. Je vous en reparle après avoir testé cette méthode.

Et vous, achetez-vous vos légumes au supermarché / au marché / ailleurs ?

Je suis atteinte de TOC (Trouble Obsessionnel Culinaire) et mes amis le savent bien.

C'est pourquoi pour mon anniversaire, j'ai eu la surprise de découvrir de nouveaux ustensiles de cuisine.

1. Le bac à glaçons Lékué pour faire de la glace pilée.
2. Le panier de cuisson en silicone Lékué, en forme de méduse / cervelle / charlotte

3. Un magnifique toc'oeuf fleuri qui permet de faire des récipients originaux et sympas pour servir comme dans une verrine.
J'ai fait un buffet dinatoire pour des amis et la brouillade d'oeuf au chorizo et chèvre servie dans les coquilles d'oeuf a été un succès !

Mon amie m'a prêté son super plat Lékué avec le bord amovible pour démouler son gâteau sans ratage.

J'ai choisi une recette sans cuisson et au citron. Un véritable délice... !

La recette

Pour la base : 
- 250g de biscuits (à la cuillère, speculos ou dans mon cas, Petit déj' tout choco)
- 125g de beurre mou

Pour la crème :
- 3cL de jus de citron
-1/2 zeste de citron
- 3 oeufs
- 120g de sucre
- 10g de gélatine (2 feuilles)
- 350g de fromage blanc
- 150g de crème fraîche

La préparation

Réduire les biscuits en miettes et y ajouter le beurre mou.

Tasser le mélange pour former le fond du gâteau.

Mélanger les jaunes d'oeuf, le sucre, le jus et le zeste de citron. Faire épaissir à feu doux en mélangeant régulièrement.

Après avoir laissé tremper la gélatine dans de l'eau froide et l'ajouter à la crème de citron hors du feu. Puis, laisser tiédir la crème.

Battre en mousse le fromage blanc et la crème fraîche.

Battre les blancs en neige.

Ajouter le fromage blanc fouetté à la crème de citron puis y incorporer les blancs en neige.

Verser l'appareil sur le fond de biscuits.

Laisser reposer plusieurs heures au frigo avant de servir.

Dégustez !

Pour allier ma passion des sucreries et des bijoux, j'ai trouvé un super site où des créatrices d'un jour ou de toujours mettent en vente leurs créations. On y trouve de tout : vêtements, bijoux, tissus, matériel pour loisirs créatifs.

J'ai craqué pour cette superbe bague en pot de Nutella et une paire de boucles d'oreille de macarons à la pistache (mes préférés). Comme ça, je suis à croquer !

Mon homme rêve d'avoir une moustache comme les hommes de sa branche paternelle. Il a fait 2 ou 3 tentatives de moins de 10 minutes et mon fou-rire mélangé de dégoût l'a vite poussé à la raser. Il faut dire que la moustache lui donne un air de Tom Selleck pas forcément très glamour.
En Inde, tout homme digne de ce nom porte une moustache et son envie de moustache s'est faite plus pressante durant nos vacances de Noël. Même le GQ indien a consacré un article "Comment porter la moustache sans avoir l'air idiot". Cet article décriptait les différents types de moustache et quelle personnalité correspondait à tel type de moustache.
Et puis, il y a eu la mode hollywoodienne des moustaches : George Clooney, Brad Pitt, Jude Law, Orlando Bloom, ...

Alors pour combler sa frustration sans pour autant être à mon tour frustrée, j'ai trouvé ce super kit dans une boutique très sympa (pas comme leurs vendeuses) Le printemps de Marnie. Le kit existe aussi pour les filles en rose.

Edit : A la vue de mes statistiques, j'ai eu la surprise de découvrir que le tag "moustache" est très efficace pour arriver jusqu'à mon blog. Vive les fausses moustaches !

Ca y est, j'ai réalisé une fleur paupiette que j'ai monté sur un support de bague acheté à La cabane à perles. Le tissu étoilé a été acheté chez Toto Soldes, au poids. Je l'avais pris au départ pour décorer un meuble pour Noël.

Je suis très fière du résultat. J'ai trouvé le tuto pour la fleur ici. Je pense réitérer l'expérience avec des fleurs yoyo et un support avec plateau. Mais je me demande si je dois utiliser de la colle spéciale. Vous avez déjà essayé ?